La maladie d'Alzheimer et l'animation.

Sommaire

  1. La maladie d’Alzheimer.
  2. La communication verbale et non-verbale.
  3. Les activités
  4. Conclusion

La maladie d'Alzheimer

Un peu d’histoire, c’est le 4 novembre 1906 lors d’une conférence des psychiatres allemands que le neurologue Alois Alzheimer décrivit pour la première fois un type de démence. Cette démence qui se traduit par une progressive dégradation des facultés cognitives accompagnées souvent d’hallucinations et de confusion mentale.

Les signes sont principalement des troubles de la mémoire, de l’orientation spatiale et temporelle, du langage et de la motricité. Plus tardivement, surviennent des hallucinations et des détériorations complètes de toutes les fonctions.

La communication verbale et non-verbale

La première chose qu’il faut se dire sur ce sujet, c’est grâce à la communication que l’individu peut exister.

La communication est un phénomène fondamental nous permettant d’évoluer, non seulement socialement, par le biais de l’apprentissage (au sens large), mais aussi affectivement. 

Tout comportement est communication.

Nous communiquons de diverses manières. Tout ce qui nous permet de faire passer un message à autrui est un moyen de communiquer. On peut se faire comprendre de bien des façons.

La communication verbale : 

Le mot, parlé ou écrit. Produit d’un long apprentissage, la maîtrise des mots comprend l’utilisation de signes différents selon les cultures. 

La communication non-verbale : 

Autour des mots, il y a le ton de la voix, le rythme, la vitesse d’élocution…

Autant d’éléments qui viennent appuyer ou contredire le sens de nos mots. Ce mode d’expression est beaucoup plus proche de nos émotions. La façon de se tenir, les mimiques, les gestes, le regard … Les échanges se passent aussi du support des mots.

Partons du début, un enfant perçoit sa mère et communique avec elle bien avant de connaître le sens des mots.

Comment mieux communiquer ? 

Écoute et reformulation, pour mieux communiquer, il est indispensable d’adopter le langage de l’autre, de s’ouvrir à son cadre de référence.

Se préoccuper de ce que ressent l’autre, de ce qui le motive, provoquer le feed-back. Parler pour les autres, pas pour 

Les activités

Pour le mois d’avril, MABOXANIM, a décidé de répondre à une problématique rencontrée par certains professionnels de santé sur l’animation auprès des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.

Nous vous proposons à travers cette box de découvrir trois nouvelles activités stimulantes, bienveillantes et surtout adaptées à cette pathologie.

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Pour les personnes âgées atteinte d’une pathologie d’Alzheimer et ses apparentés, il faut savoir que leurs compétences de concentration est très courte. (10-20min) 

Aujourd’hui, j’échange avec beaucoup d’animatrices et soignantes qui ont du mal à mettre en place des activités dans ces secteurs. Et pourtant, elles en font beaucoup dans leurs journées. Et oui, dans un secteur Alzheimer, les gestes des quotidiens sont des activités. Quelques exemples :

  • Mettre la table.
  • Débarrasser la table.
  • Se laver 
  • Rangement son espace de vie.
  • Faire son lit. 

Il m’arrive souvent de leur conseiller quelques activités : 

  • Des activités cérébrales  » MONTESSORI« , d’ailleurs retrouvez dans notre boutique une multitude de jeux sur ce thème. Au mois d’octobre 2021, nous avons créé la box  »MONTESSORI » qui est aussi disponible dans la rubrique box précédentes. J’ai eu de très bons retours sur ces jeux. Je vous les recommande. 
  • La relaxation, vous pouvez pratiquer des travaux sur la respiration (rapprochez-vous du psychologue de votre établissement qui pourrait peut-être vous apporter des pistes sur ce sujet.) 
  • La peluche ou poupée thérapeutique, lors d’une expérience en EHPAD, j’ai acheté une peluche interactive, qui a beaucoup fonctionné, donc je la recommande. Cette idée m’était venu lors d’un article paru il y a quelques années sur une peluche phoque sorti au Canada prénommé  »PARO« , étant en France, un phoque n’allez pas parler au résident, j’ai donc opté pour un chat et un chien. Maintenant cette approche, c’est développé, il existe les poupées thérapeutiques et aussi les peluches.  De mon coté, j’ai acheté une simple peluche interactive pour enfant.
  • Gymnastique douce 
  • La zoothérapie. 
  • Le snoezelen, maboxanim.com à sortie aussi une box cocooning qui peut peut-être vous être utile.
  • L’écoute musicale. 
  • Le chant. 
  • La danse.
  • La cuisine. 
  • Atelier d’écriture, cette animation demande un grand investissement de la personne qui anime, il va falloir créer quelques choses qui a un sens pour eux, nous appelons sa souvent un livre  »Montessori ». C’est tout simplement, le fait de choisir un sujet sur le passé du à la maladie, un chanteur, un lieu, une ville, une recette, l’école … 
  • La marche.
  • Le potager. 
  • Les sorties.

Ces activités, proposées à la recherche d’une forme de plaisir, stimulent inconsciemment , remettent la personne, malgré sa dépression, dans une dynamique de « faire ».

Ces animations ont des objectifs multiples : les échanges sociaux bien sûr, mais aussi et surtout l’utilisation de l’ensemble de nos sens.

Conclusion

L’animation ne peut s’effectuer sans une étroite collaboration avec les différents partenaires de l’institution. 

Comme pour tous les résidents en EHPAD, nous élaborerons en équipe un projet de vie personnalisée. Cet projets, pour des résidents étant dans des secteurs Alzheimer sont normalement réétudié tous les six mois.

Chaque individu est spécifique, sa problématique est liée à son histoire, à sa culture. Il n’existe pas un outil capable de répondre à tous.

Il est donc important de recueillir les informations concernant les résidents : pathologie, histoire de vie, ensemble des aptitudes (mémoire, caractère, attention, orientation temporo-spatiale, raisonnement…).

À l’issue de cette recherche, cela va vous permettre d’adapter vos activités et de vous fixer des objectifs.

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